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Et sinon, enfin, on se parlait
15 novembre 2010

Veille de réunion

L'après midi de ce dimanche ne devrait plus jamais se reproduire!
D'une, je suis partie faire le plein à la supérette, chose qui n'aurait pas du se produire...
De deux, A est reparti trop tôt sans que je puisse maitriser son départ, chose qui n'aurait pas du non plus se produire...
De trois, j'ai beaucoup d'appréhension vis à vis de ma réunion de demain...
Et impossible de me dire que ça durera le temps d'enlever un pansement puisque nous serons enfermés tous ensemble toute la journée...

De ces "III", je me suis donc retrouvée à faire une crise :
- les 2/3 tiers d'un pot de 400 g de Nutella (avec ou sans pain)
- deux croques monsieur
- une très grosses poignet de cacahuètes
- une danette vanille
- du thon et du mais
- deux verres de lait
- un thé
- ... et je ne suis pas couchée!

A me manque. Il est arrivé chez lui et m'a pour la première fois dit que je lui manquais...
J'ai du coup arrêté de manger. L'envie de faire du sport me prend. Si je pouvais, je chausserais mes baskets et j'irais courir tout de suite, mais il y a une fête foraine très près de chez moi, un envahissement des bars dans les rues avoisinantes... Je préfère donc rester en sécurité chez moi! Il est parti se doucher. J'aimerais entendre l'eau coulée pendant que je bois mon thé, ça me prouverait que cette nuit, je serais avec lui.

Demain, c'est décidé, soit j'ai un contrat et un salaire qui correspond au travail que je fais actuellement, soit je demande mon licenciement! Il faut être forte, il faut que je sache affronter mes démons. Je sens que je vais être rouge écarlate toute la journée, que je vais transpirer comme un porc, que je vais avoir une crise d'eczéma par le stress, que ma voix va trembler... J'ai déjà mon air triste avec mes yeux qui tombent et ma bouffe qui fait la moue! Il faut que je change de tête, que je cache mes ressentis, mes peurs, mes angoisses... Je ne veux pas décevoir mon patron... Et puis, on ne sait jamais, j'ai encore espoir de voir un contrat et un salaire convenable arriver! Dernier jour! Dernière chance!

D'ici là, j'irais peut être acheter un pot de Nutella à 6 euros à la supérette d'en face...

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